Aéroport de Malaga
L’aéroport de Malaga-Costa del Sol est le principal aéroport d’Andalousie. En 2012, il était aussi le quatrième aéroport d’Espagne. En 2017, il a vu passer plus de 18 millions de voyageurs.
C’est aussi le plus ancien aéroport espagnol encore en activité. Des trois aéroports espagnols ayant participé à la route aérienne Toulouse-Casablanca en 1919, c’est le seul encore en service aujourd’hui.
Il dessert 150 destinations, dans 34 pays différents. On y retrouve beaucoup d’États-membres de l’Union européenne, mais aussi des pays tiers. Plusieurs compagnies desservent aussi les pays du Golfe (Saudia, Etihad Airways ou Gulf Air). On trouve aussi des liaisons avec le Maghreb (Royal Air Maroc Express, Air Arabia…) et avec le Proche-Orient (Israir, Turkish Airlines…). L’aéroport de Malaga a aussi une liaison transatlantique vers Montréal, au Canada. Celle-ci est opérée par Air Transat.
Tous les vols ne relèvent donc pas du même droit, mais le plus souvent, c’est quand même la réglementation européenne qui s’applique.
Les vols concernés par le droit européen à l’aéroport de Malaga
L’aéroport de Malaga est concerné par le règlement (CE) N° 261/2004 encadrant l’activité de l’aviation civile européenne.
Ce règlement s’impose aux vols suivants :
- les vols au départ d’un aéroport basé dans l’espace communautaire européen (dont la Norvège, la Suisse et l’Islande) ;
- les vols à destination de l’un de ces aéroports, par une compagnie basée elle-même dans le même espace communautaire européen.
Si votre vol est à destination de Malaga, tout dépend donc d’où il arrive, et de la compagnie qui opère.
Sur un vol en provenance de Casablanca, au Maroc, le droit européen s’applique s’il est opéré par Iberia, compagnie espagnole (et donc européenne). Mais il ne s’applique plus si le vol est opéré par Air Arabia, compagnie marocaine (et donc tierce).
Quels droits vous assurent le règlement (CE) N° 261/2004 ?
Si vous êtes bien concerné par le règlement (CE) N° 261/2004, la compagnie aérienne qui vous transporte vous assure les droits suivants.
Le droit d’être conduit à destination
En payant votre billet d’avion, vous vous assurez d’avoir des papiers en règle et de vous présenter à l’heure à l’embarquement. Si vous respectez ces obligations, la compagnie aérienne doit vous conduire à destination.
En cas d’annulation ou de surbooking, elle doit proposer un vol de remplacement.
Si aucune solution ne vous convient, vous avez le droit à un remboursement sans frais.
Le droit à une prise en charge
En cas de gros retard, il est possible que vous deviez prendre un repas ou une nuit d’hôtel sur place.
La compagnie aérienne doit, sous conditions, prendre vos frais en charge. Si vous devez passer des appels téléphoniques, la compagnie peut aussi vous financer deux appels.
Le droit à une indemnisation
La réglementation européenne prévoit une indemnité forfaitaire.
En cas de retard, son montant varie entre 250 et 600 €. Vous y avez droit à partir de durées variant entre 2 et 4 heures, selon le type de vol concerné.
En cas d’annulation, l’indemnisation est due, même sur de courts retards. Son montant varie entre 125 et 600 €. Si on vous a refusé l’embarquement à cause d’un surbooking, c’est la même grille d’indemnisation.
Vous souhaitez demander une indemnité ? Delayed vous accompagne dans vos démarches
Vous avez rencontré une perturbation de vol à l’aéroport de Malaga ? Vous avez peut-être droit à une indemnité.
Prévue par le règlement européen (CE) N° 261/2004, vous pouvez en faire la demande jusqu’à deux ans après votre vol.
Les démarches vous semblent difficiles ? Delayed vous aide à les réaliser.
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