Dans les décennies passées, quand vous voyagiez en avion, vous commenciez par arriver à l’aéroport pour l’enregistrement. Vous en profitiez pour déposer vos bagages. La carte d’embarquement était émise à ce moment-là.
Mais entre le développement du numérique et celui du low cost, les pratiques ont beaucoup évolué. L’impression de la carte d’embarquement à un guichet, c’est une pratique qui se perd. La plupart du temps, vous la recevrez par mail.
Partant de là, vous vous demandez s’il est encore nécessaire d’imprimer la carte d’embarquement. La réponse est… ça dépend !
Sommaire
L’impression de la carte d’embarquement n’est pas une obligation légale
La carte d’embarquement est un document vous donnant droit de voyager à bord d’un avion. Vous avez l’obligation de la présenter pour pouvoir monter à bord.
Aujourd’hui, la norme est à la présentation d’un QR Code, mais aucun texte réglementaire ne dit qu’il doit être imprimé.
L’impression n’est donc pas une obligation légale. Votre seule obligation, c’est d’être capable de la présenter. La façon dont vous la présentez reste à la discrétion de chaque compagnie aérienne.
Des politiques différentes d’une compagnie à une autre
Ainsi, d’une compagnie à une autre, vous pouvez présenter une version numérique, ou au contraire, devoir présenter un document imprimé.
En effet, aucun texte ne définissant le type de supports acceptés pour la carte d’embarquement, ceux-ci dépendront donc de l’organisation de chaque compagnie aérienne.
Certaines grandes compagnies nationales, comme Air France ou Lufthansa, acceptent une carte d’embarquement numérique.
Mais d’autres, comme Transavia ou Volotea, vous demandent expressément de l’imprimer. Si vous n’avez pas pu le faire avant votre arrivée à l’aéroport, il reste possible de le faire à votre arrivée. Attention, si cette opération est gratuite avec Transavia, elle vous coûtera 10 € avec Volotea. Renseignez-vous avant votre départ.
Si l’impression n’est pas toujours obligatoire, elle reste conseillée
Vous ne pouvez jamais être sûr à l’avance de la politique de la compagnie aérienne qui vous transporte, à moins de vraiment prendre le temps de la vérifier.
Dans le doute, imprimer votre carte d’embarquement reste donc l’option la plus prudente. La version papier a un avantage : toutes les compagnies l’acceptent.
De plus, si le but est d’être sûr de pouvoir présenter votre carte d’embarquement le moment venu, le format numérique a son lot de risques. Si votre téléphone casse, si sa batterie est vide, ou si on vous le vole, vous perdez votre carte d’embarquement.
En soi, ce n’est pas une catastrophe. Vous pouvez récupérer votre carte d’embarquement par d’autres moyens, mais vous risquez de perdre un temps précieux. Et vous ne voulez surtout pas louper votre départ, surtout pour ce genre de raison.
Avez-vous droit à une indemnité en cas de perturbation de vol ? Delayed vous répond
Si vous êtes retardé à cause de votre carte d’embarquement, ce sera de votre responsabilité. Mais dans bien d’autres cas, si vous êtes retardé, ou si vous ne pouvez pas monter à bord, ce sera bien la responsabilité de la compagnie.
Dans ce cas, vous avez peut-être droit à une indemnité forfaitaire. Son montant, défini par le règlement européen (CE) N° 261/2004, peut monter jusqu’à 600 €.
Vous souhaitez savoir si vous y avez droit ? Et si oui, à combien ? Tout dépend de l’ampleur de votre retard, du type de perturbation, et de la distance parcourue par votre vol.
Delayed, spécialiste de l’indemnisation des voyageurs aériens, répond à vos questions.
Contactez-nous et prenez connaissance de vos droits.