Quelle que soit votre destination, vous ne prenez jamais l’avion sans un précieux sésame : votre carte d’embarquement.
Il y a encore quelques années, la norme était de vous présenter à l’enregistrement à l’aéroport. Après avoir déposé vos bagages en soute, la compagnie aérienne vous remettait votre carte d’embarquement, à présenter à l’heure annoncée.
Aujourd’hui, le format de votre carte d’embarquement a évolué, les modalités pour l’obtenir aussi. L’enregistrement peut aussi se faire en ligne, bien avant votre départ, et vous pouvez recevoir votre carte d’embarquement bien à l’avance.
Sommaire
La carte d’embarquement, un document obligatoire pour votre vol
Le fait d’avoir une carte d’embarquement pour un vol commercial est une obligation, prévue par la réglementation internationale. Elle est mentionnée dans la convention de Varsovie, en vigueur depuis 1933.
En contrepartie, la compagnie aérienne, quelle qu’elle soit, à l’obligation de vous emmener à la destination figurant sur votre carte d’embarquement.
Selon les circonstances, notamment si vous quittez le territoire, vous devrez peut-être prévoir d’autres documents, mais celui-ci est obligatoire, quoi qu’il arrive.
L’enregistrement, préalable à l’embarquement
Côté passager, l’enregistrement n’est une étape importante que si vous avez des bagages à déposer en soute. Mais du côté de la compagnie, cela permet surtout de savoir qui sera présent sur ce vol. Elle peut ainsi s’organiser pour prévoir les quantités nécessaires de carburant, de nourriture.
Cela lui permet aussi d’estimer le taux de remplissage de l’appareil et d’anticiper un éventuel surbooking, ou au contraire, de remettre des billets en vente à prix sacrifiés.
Le voyage en avion a toujours son lot d’imprévus, d’incertitudes. Selon les compagnies, l’ouverture de l’enregistrement se fera plus ou moins longtemps avant le vol. Sur des vols long-courriers, l’enregistrement se fait parfois 24 heures avant.
Dans le cas de compagnies low cost, la plupart des voyageurs se contentent de bagages en cabine. Ainsi, l’enregistrement peut facilement se faire en ligne, parfois dès le paiement de votre billet.
Dès que votre enregistrement est confirmé, votre carte d’embarquement est disponible.
Recevoir votre carte d’embarquement par email, la norme
Après une période de transition où la carte d’embarquement était toujours imprimée à l’aéroport, la norme est désormais de la recevoir directement par mail.
Celle-ci se présente généralement sous la forme d’un QR-code à scanner à l’embarquement. Cette méthode permet aux compagnies de réaliser des économies sur leur fonctionnement, mais elle rassure aussi les voyageurs, qui ont dès le départ le document le plus important pour voyager.
Il reste possible, cependant, de récupérer votre carte d’embarquement directement à l’aéroport. Les modalités varient d’une compagnie à une autre.
Selon les compagnies aériennes, cette impression sera gratuite ou avec supplément.
L’impression, conseillée ou obligatoire selon les compagnies
Bien que la carte d’embarquement soit transmise par mail le plus souvent, il reste fortement conseillé de l’imprimer avant votre départ.
Votre obligation légale est d’avoir une carte d’embarquement. Elle peut être numérique ou sur papier. Néanmoins, certaines compagnies aériennes peuvent exiger une version imprimée.
C’est le cas, notamment, pour Volotea. La compagnie low cost espagnole vous envoie la carte d’embarquement par mail, et vous laisse le soin de l’imprimer. Si vous n’avez pas pu le faire avant le départ, cela restera possible auprès de leur personnel au sol. Mais il faudra compter un petit supplément pour cette impression.
D’une manière générale, même si l’impression n’est pas exigée par votre compagnie aérienne, elle reste fortement conseillée. Le fait de présenter votre carte d’embarquement depuis un smartphone suppose que celui-ci ait sa batterie pleine, ce qui n’est pas toujours le cas. De même, en cas de perte ou de vol de votre téléphone, la carte d’embarquement imprimée est une solution de secours. À l’inverse, si vous la perdez, il sera toujours plus simple de la récupérer depuis un téléphone mobile.
La carte d’embarquement n’est pas le seul document obligatoire
La carte d’embarquement est un document obligatoire pour chaque vol. Mais ce n’est pas le seul. Un billet étant toujours nominatif, vous devrez aussi pouvoir justifier de votre identité.
Si vous voyagez sur un vol interne, une carte d’identité ou un permis de conduire pourront suffire, à condition qu’on vous reconnaisse sur la photo. Dans un voyage au sein de l’Union européenne, il vous faudra impérativement une carte d’identité en cours de validité. Si vous êtes titulaire d’une carte d’identité à validité prolongée, renseignez-vous : tous les États membres de l’Union européenne ne les acceptent pas.
Et bien sûr, une fois que vous sortez de l’espace communautaire européen, sauf accord avec les pays concernés, vous devez avoir un passeport. Celui-ci devra être en cours de validité.
Si vous n’avez pas les autres documents, la compagnie ne sera pas tenue pour responsable
Notez bien toutefois que cela concerne les autorités de votre pays de destination. La compagnie aérienne s’engage uniquement à vous conduire à destination. Elle ne garantit donc pas qu’on vous laissera entrer sur le territoire de votre destination. Cette partie relève bien de votre responsabilité.
Il en va de même si vous n’arrivez pas à temps dans la zone internationale, sauf dysfonctionnement des zones de contrôle. Ce n’est pas la compagnie qui vérifie la validité de vos papiers, elle ne peut donc pas être tenue pour responsable.
Votre vol a été perturbé ? Vous avez peut-être droit à une indemnité
La plupart du temps, un vol se passe sans encombre. Vous obtenez votre carte d’embarquement à temps et vous arrivez sans difficulté dans le hall d’embarquement.
Le fait d’avoir tous vos documents de voyage en règle, c’est votre responsabilité. Mais certaines perturbations sont de la responsabilité de la compagnie elle-même.
Si votre vol est retardé, annulé, ou surbooké, c’est la compagnie qui vous transporte qui est responsable, sauf circonstances exceptionnelles.
Si ça vous est arrivé, vous avez peut-être droit à une indemnité forfaitaire, en application du règlement (CE) n° 261/2004. En France, vous avez jusqu’à trois ans pour en faire la demande et son montant peut aller jusqu’à 600 €.
Delayed, spécialiste de l’indemnisation des voyageurs aériens, vous accompagne dans cette démarche.
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