Aéroport de Glasgow
L’aéroport international de Glasgow est en service depuis 1966. C’est le second aéroport d’Écosse, derrière celui d’Édimbourg. En 2014, il a accueilli près de 8 millions de voyageurs.
Malgré le Brexit, le trafic aérien entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne reste très élevé. Et aujourd’hui encore, l’Écosse reste une destination touristique très appréciée.
Vous voyagez vers Glasgow, ou vous y êtes ? On vous explique vos droits en cas de perturbations.
La réglementation européenne
Au sein de l’Union Européenne, le règlement (CE) N° 261/2004 encadre le fonctionnement de l’aviation civile. Il assure un certain nombre de droits pour les voyageurs et des obligations pour les compagnies aériennes.
Malgré le Brexit, de nombreux vols à destination d’Édimbourg restent concernés. De plus, il reste une transcription dans le droit britannique de ce règlement. C’est le règlement UK 261.
Les vols concernés par le règlement (CE) N° 261/2004
La réglementation européenne ne s’applique pas à tous les vols. Elle concerne :
tout vol au départ d’un aéroport de l’espace communautaire européen (y compris la Suisse, la Norvège et l’Islande)
tout vol à destination d’un aéroport du même espace communautaire, par une compagnie basée dans celui-ci.
L’aéroport de Glasgow n’étant pas sur l’espace communautaire européen, tout dépendra, donc, de la provenance du vol qui y atterrit.
Pour les vols au départ de Glasgow, tout dépendra de la destination et de la compagnie qui opère.
Le règlement UK 261, l’équivalent britannique
Depuis le Brexit, le règlement UK 261 a pris la place de la réglementation européenne.
Il garantit les mêmes droits aux voyageurs à condition que leur vol relève du droit britannique. On retrouve notamment le même régime d’indemnisation, avec quelques variantes dans le mode de calcul.
Vos droits à l’aéroport de Glasgow
Si vous êtes à Glasgow, le plus souvent, vous êtes protégé, par le droit européen, britannique, ou les deux.
On excepte les vols en provenance de pays tiers, opérés par des compagnies tierces. Trois compagnies sont concernées : Air Transat, basée au Canada, Corendon Airlines, en Turquie, et Emirates, aux Émirats Arabes Unis.
Tous les autres vols vous assurent les droits suivants.
Le droit d’être conduit à destination
Si vous avez un billet et des papiers en règle, la compagnie doit vous prendre en charge à l’embarquement.
Votre vol peut être retardé ou annulé. Il peut aussi arriver que la compagnie vous refuse l’embarquement à la suite d’un surbooking. Mais elle reste tenue de vous emmener à destination.
Elle doit donc vous proposer un réacheminement dans les meilleurs délais. Si aucune solution ne vous satisfait, elle devra vous rembourser.
Attention, toutefois, si vous acceptez le remboursement, vous renoncez à toute autre prise en charge. De même vous renoncez à toute indemnité.
Le droit, sous conditions, à une prise en charge de vos frais
Un retard important peut occasionner des frais (repas, boissons…). La compagnie doit les couvrir.
Si vous devez passer la nuit sur place, elle peut même vous financer la nuit d’hôtel. De même, si vous devez passer des appels, elle doit en prendre jusqu’à deux en charge.
Le droit, sous conditions, à une indemnité
La législation européenne prévoit une indemnité forfaitaire dont le montant varie entre 125 et 600 €. Cette indemnisation existe aussi dans le règlement UK 261.
Elle reste soumise à conditions. Vous devez en faire la demande. Le retard doit être d’un certain niveau, il doit être de la responsabilité de la compagnie et son montant varie en fonction de la longueur du vol.
Vous avez subi une perturbation à l’aéroport de Glasgow ? Delayed vous accompagne
Que ce soit par le droit britannique ou communautaire, vous êtes couvert lors de votre vol à l’aéroport de Glasgow.
Mais il n’est pas toujours simple de faire valoir ses droits.
Spécialiste des droits des usagers de l’avion, Delayed vous accompagne dans vos démarches.
Votre vol a subi un retard, une annulation ou un surbooking ? Contactez-nous et récupérez jusqu’à 600 € sur votre billet.